Premiers semestres

Deux éléments sont difficiles à vivre pour les jeunes internes de la spécialité : le manque de valorisation immédiate et dans certains stages, une certaine médiocrité.

  • En clinique, l’effort est constamment récompensé par une valorisation constante : valorisation des infirmières, des patients, des familles… Cette valorisation liée à la blouse et à l’activité est absente de la spécialité. En santé publique, l’achèvement d’une étude, l’édition d’un article, la tenue d’une conférence, l’efficacité d’un projet sont les moments de valorisation. Ils sont peut-être plus importants et intenses, mais également plus rares qu’en clinique.
  • Dans certains stages, et en particulier dans certaines administrations, la santé publique est gérée par des professionnels (médecins et non-médecins) qui se sont formés sur le tas. Ces professionnels sont forcément en général moins compétents qu’un médecin spécialiste par manque d’outils et de connaissances transversales. Il s’agit de ne pas faire d’amalgame entre ces praticiens de santé publique formés sur le tas et les médecins spécialistes formés par le DES.

Hormis ces premières difficultés, un interne de santé publique est un interne heureux. La spécialité est tellement diverse que chacun peut y trouver ce qui l’intéresse le plus.