Actualités en santé publique :

Facteurs de risque des patients hospitalisés pour un premier épisode d’accident vasculaire cérébral en France

Enjeu majeur de santé publique en France, les accidents vasculaires cérébraux le sont de part leur fréquence et les conséquences qu’ils impliquent en termes de létalité et de handicap lié aux séquelles.

Pour prévenir cela et améliorer la prise en charge des patients, le Plan d’action national Accidents vasculaires cérébraux (AVC) 2010-2014 préconise notamment de développer la prévention de l’AVC en déployant des actions de prévention et de dépistage des facteurs de risque d’AVC. Mais si ses facteurs sont mesurés dans certaines études sur échantillon, qu’en est-il au plan national ou régional ?

Le Système national des données de santé (SNDS) offre justement la possibilité d’analyser la population des AVC sur le territoire français de manière exhaustive et ce, à partir des données d’information médicale et de consommation de soins hospitaliers.

Afin de repérer et quantifier les facteurs de risque d’AVC, une méthode a été mise au point et testée sur les adultes de la cohorte 2012. Cet article revient sur cette cohorte et s’intéresse aux apports et limites de cette méthode sur l’identification des facteurs de risque d’AVC.

Source : IRDES

Le CliSP tient à saluer Camille Léandre pour sa publication, en tant que co-auteure de cette étude et ancienne interne de Santé Publique !

Un tableau d’experts de l’OMS ouvre la voie à un encadrement international puissant de la correction du génome humain

Alors que les avancées techniques dans le domaine de la génomique posent de nombreuses questions quant à leur bien-fondé, un nouveau comité consultatif de l’Organisation mondiale de la Santé a été créé. Il a pour but l’élaboration de normes mondiales pour l’encadrement et la surveillance de la correction du génome humain et a convenu de travailler pour instaurer un cadre international régissant ce domaine.

Les membres du comité ont également reconnu l’intérêt d’un registre central sur les recherches en matière de correction du génome humain pour pouvoir créer une base de données transparente et ouverte sur les travaux en cours. Ils ont demandé à l’OMS de commencer immédiatement à travailler à la création de ce registre.

Au cours des deux prochaines années, le comité procèdera à une série de consultations avec diverses parties prenantes. Elles auront pour but de donner des recommandations sur le cadre législatif qui se devra d’être évolutif, durable et adapté à une utilisation internationale mais aussi régionale.

Source : OMS

Décision du conseil constitutionnel sur les examens radiologiques osseux aux fins de détermination de l’âge : avis du Comité consultatif National d’Éthique

Faisant suite à la décision 2018-768 QPC du Conseil Constitutionnel sur l’autorisation d’utilisation des examens radiologiques osseux à des fins de détermination de l’âge, le Comité consultatif National d’Éthique s’est prononcé. Il rappelle que si cette technique peut s’avérer utile pour conférer aux enfants étrangers un statut de mineur et permettre de définir leurs droits, il souligne néanmoins les risques majeurs qu’elle peut induire.

Un des risques soulevés est notamment la délégation à la justice de la fixation, par des méthodes approximatives, d’un âge biologique tenant lieu d’âge réel. Enfin, le Comité rappelle que la réalisation de cet examen impose que le médecin soit au préalable assuré de l’information et du consentement effectif de la personne qu’il examine, ce qui suppose un interprétariat fiable et une appréciation de la liberté de consentir. Or, ces éléments ne sont pas toujours réunis.  

Source :CCNE

L’homéopathie en France : position de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie

Introduite à la fin du XVIIIème siècle par Samuel Hahnemann, l’homéopathie se fonde sur deux hypothèses : celle des similitudes (soigner le mal par le mal) et celle des hautes dilutions.

Or, les Académies Nationales de Médecine et de Pharmacie rappelles que les données scientifiques actuelles ne permettent de vérifier aucune de ces hypothèses. Elles soulignent donc, entre autres, qu’aucun diplôme universitaire d’homéopathie ne doit être délivré dans les facultés de médecine ni dans les facultés de pharmacie, que l’usage de homéopathie peut s’entendre dans des situations ou l’emploi d’une thérapie complémentaire est souhaité à condition qu’elle n’induise pas une perte de chance en retardant la procédure diagnostique et/ou l’établissement d’un traitement reconnu efficace, et qu’il n’est pas acceptable d’user de l’homéopathie comme « médecine alternative » dans les autres situations.  

Source : Académie nationale de médecine

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