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Qu’est-ce que le CLISP et que fait il ?
Cela fait maintenant 23 ans que le Collège de Liaison des Internes de Santé Publique a été créé. Son premier objectif a toujours été de regrouper les internes de santé publique de toute la France pour créer du lien entre eux.
Cela reste notre premier objectif et depuis quelques années, le nombre d’activités et de rendez-vous n’a cessé d’augmenter :
– Création du séminaire d’accueil des premiers semestres en 2009 :
D’une durée de 2 jours, il permet d’accueillir les internes avant leur premier semestre. Des présentations et des cours sont réalisés par des ISP.
– Le séminaire annuel de formation des internes existe depuis 2005 :
D’une durée initiale de 2 jours, il est passé à 3 jours en 2009. Coorganisé avec les collèges d’enseignants, il permet à l’ensemble des internes de se retrouver dans une ville différente chaque année. Un thème est défini chaque année et fait l’objet de présentations et de débats avec les spécialistes du sujet (universitaires, politiques, experts…).
– Au cours du séminaire annuel du CLISP, qui se déroule traditionnellement en début d’été à Paris, à lieu l’assemblé générale du CLISP. C’est au cours de l’AG que le bureau fait le bilan des actions écoulées et que les membres du CLISP votent pour le nouveau bureau et collège.
En 2008, avec la collaboration du syndicat des médecins spécialistes de santé publique a été mis en place un forum professionnel annuel au cours de ce séminaire. Il permet aux anciens internes de venir présenter leurs parcours professionnels et leurs postes actuels. En faisant rencontrer internes et anciens internes, il permet d’avoir une meilleure visibilité de notre spécialité, de nos débouchés et de nouer des contacts avec d’anciens internes en poste.
En 2010, un congrès des internes de santé publique a été créé et s’est greffé au séminaire. Il permet aux internes de venir présenter leurs travaux à leurs collègues. Un jury composé d’ISP en fin de cursus choisit le travail le plus méritant qui bénéficie d’un prix. C’est l’occasion de découvrir l’intérêt de ce que nous faisons dans nos différents postes.
– Des journées de formation sont également organisées, avec en 2011 un séminaire sur l’écriture d’articles scientifiques d’une durée de deux jours, animé par le directeur de la revue à comité de lecture : Pratiques et organisations des soins.
– Pour réunir toujours plus les internes, un réseau européen d’internes de santé publique (euronetMRPH) a été créé. Les membres fondateurs en sont la France avec le CLISP, l’Italie avec la Consulta degli specializzandi SIti et l’Espagne avec l’ARES. Des contacts et des échanges avec l’Angleterre sont actuellement en cours. Les objectifs de se réseau sont de permettre aux internes des différents pays de se rencontrer, de favoriser et faciliter les stages d’internes dans les différents pays membres, de réaliser des projets en commun (enquête sur la satisfaction des internes à méthodologie commune France-Italie : cliquez ici ).
Parallèlement à l’organisation de ces manifestations qui permettent aux internes d’échanger, d’apprendre, de nouer des liens, de partager, le CLISP s’implique activement dans la défense de notre DES avec des défis majeurs ces dernières années.
Le CLISP est l’interlocuteur de nos collèges d’enseignants et des sections du collège national des universités. Dans ce cadre il s’engage dans l’amélioration de notre DES
– Implication et discussion avec les collèges d’enseignants et les sections concernées du collège national des universités pour l’amélioration de la maquette et de la formation au cours du DES depuis 2008 (avec entre autres une étude de satisfaction menée en 2009 : cliquez ici , une étude sur l’offre de masters disponibles pour les internes de santé publique : cliquez ici , une étude sur les postes de AHU pour les ISP). Un document « Perspectives DES » a été produit par un groupe de travaille associant le CLISP et les associations locales d’internes (cliquez ici ).
– Le CLISP défend les intérêts des internes lorsque leurs formations est menacée : exemple en 2008 avec la diminution des postes de SP à l’ENC (cliquez ici ), en 2009 lorsqu’un amendement à la loi HPST menace la spécificité du médecin spécialiste de santé publique (ici et ici ), ou dans le cadre de la réforme actuelle du 3e cycle médical (cliquez ici)
– Il est force de proposition et défend les intérêts du DES de santé publique dans le cadre de la réforme actuelle du 3e cycle des études médicales avec la rédaction d’un référentiel métier (cliquez ici ) et la prochaine rédaction d’un référentiel formation.
– Nous sommes également constamment à l’écoute des villes nécessitant un appui ou un conseil lors de soucis avec les tutelles locales (coordonnateur, CME, ARS…), et également avec les internes et externes se posant des questions ou éprouvant des difficultés sur la formation, les débouchés, les procédures pour des choix de stages ou autre.
Le CLISP est également le relais pour informer les internes sur la spécialité à travers le site internet du CLISP ( https://www.clisp.fr/ ), qui sera bientôt mis à jour. Ainsi des offres d’emplois, de bourses, de formations, de colloques sont diffusées. Le CLISP négocie également des tarifs préférentiels certaines écoles d’été pour les internes (exemple 20€ la demi-journée au lieu de 70€ en 2011).
Quels sont les nouveaux projets du CLISP ?
La perpétuation des actions menées et entre autres de l’ensemble des séminaires actuellement en place est un objectif prioritaire du prochain mandat.
A ceci s’ajoutent des projets qu’il est urgent pour certains de mettre en place ou de perpétuer, parmi eux :
– Continuer le dialogue avec les collèges d’enseignants et les sections de santé publique du collège national des universités. Pour cela, il nous faudra être une force de proposition concernant le référentiel de formation du DES. Nous pourrons nous appuyer sur les travaux précédemment menés et parmi eux le document Perspectives DES (cliquez ici )
– Mettre en place et réaliser l’enquête sur le devenir des anciens internes. Cette enquête doit constituer la priorité de l’année. Il s’agit d’évaluer de manière fiable les postes occupés par les anciens internes du DES de santé publique. Ceci afin de pouvoir montrer l’intérêt et l’excellence des débouchés de notre formation. Ce travail débouchera également sur une publication dans une revue à comité de lecture.
– Mettre en œuvre le nouveau site internet du CLISP et le transformer en plate-forme active de travail et d’information pour les internes. Un nouveau site à été conçu au cours de l’année. Il s’agit désormais d’y déposer suffisamment de ressources pour qu’il devienne attractif et utile aux internes dans leur activité quotidienne (support de cours, mémoires et thèses des internes, offres d’emploi, offres de formation, logiciels libres…).
– Renforcer les liens entre internes et anciens internes de santé publique. Avec, entre autres, l’organisation d’un moment de rencontre convivial entre les internes et l’ensemble des anciens internes de santé publique par l’intermédiaire d’un cocktail ou d’un gala au cours de l’année.
– Informer les externes sur la spécialité, le DES et les débouchés. Par l’intermédiaire d’une veille sur les forums, de contenus spécifiques sur le site et la création de guides papier.
– Rechercher des partenaires financiers pour nous soutenir dans la réalisation de ces projets.
– Automatiser la mise à jour des informations administratives de l’association : annuaire, comptabilité…
– Renforcer les liens avec les associations européennes de santé publique au sein de l’EuronetMRPH. Participer aux projets du réseau européen d’internes.
Comment fonctionne le CLISP ?
Le CLISP est composé d’un bureau et d’un collège.
Les réunions du CLISP qui réunissent le collège et le bureau ont lieu au moins tous les 3 mois. Les décisions y sont prises à la majorité simple des présents ou représentés. Le bureau est chargé de s’assurer de la bonne marche des projets (voir statuts : cliquez ici ).
Le travail au sein du CLISP se fait à distance :
– Par mail
– Par téléphone
– Et par des réunions physiques tous les 3 mois à Paris, le CLISP prenant en charge les transports des internes dans la limite du budget.
Le bureau est composé d’au moins 3 membres :
Un président : chargé de superviser les actions du CLISP et de le représenter.
Un secrétaire : chargé de s’assurer de la bonne gestion du CLISP : gestion de l’annuaire et de la messagerie du CLISP, organisation des réunions, synthèse des travaux des réunions…
Un trésorier : chargé de gérer les comptes du CLISP. Il est le responsable des comptes CLISP.
A ce bureau minimal, différents postes existent ou vont être créés :
Un vice-président : assiste le président dans ses missions, idéalement dans le but de prendre le poste plus tard.
Un webmaster : chargé du site internet et des activités nécessitant une mise en réseau des informations.
Un chargé de communication : chargé des bulletins du CLISP, du contenu du site internet (en collaboration avec le webmaster) et des autres supports de communication.
Un chargé des partenariats : chargé de rechercher et de démarcher de futurs partenaires financiers du CLISP en collaboration avec le trésorier.
Les membres du bureau sont élus par l’ensemble des membres du CLISP au cours de l’AG. Afin de respecter la diversité du CLISP, au moins 3 interrégions doivent être représentées au sein du bureau du CLISP.
Le collège est composé de 14 membres : 2 membres élus pour chaque interrégion.
Les membres du collège sont élus par les membres du CLISP au sein de chaque interrégion.
Le collège est chargé de définir les actes de travail du CLISP. Les membres du Collège participent aux groupes de travail des différentes activités du CLISP. Tout membre du CLISP est par ailleurs invité à participer aux groupes de travail de l’association.
Sept interrégions ont été identifiées :
– Interrégion d’Ile-de-France, soit le CHU de Paris ;
– Interrégion Nord-Ouest : constituée par les régions Basse-Normandie, Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Picardie, soit les CHU de Caen, Rouen, Lille et Amiens ;
– Interrégion Nord-Est : constituée par les régions Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine, soit les CHU de Strasbourg, Dijon, Reims, Besançon et Nancy ;
– Interrégion Ouest : constituée par les régions Bretagne, Centre, Pays de la Loire et Poitou-Charentes, soit les CHU de Brest, Rennes, Tours, Nantes, Angers et Poitiers ;
– Interrégion Rhône-Alpes et Auvergne : soit les CHU de Grenoble, Clermont-Ferrand, Lyon et Saint-Étienne ;
– Interrégion Sud : constituée par les régions Corse, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit les CHU de Montpellier, Marseille et Nice ;
– Interrégion Sud-Ouest : constituée par les régions Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées et Réunion, soit les CHU de Bordeaux, Limoges et Toulouse ; sont rattachés à cette interrégion les CHU des départements et territoires d’outre-mer.
Pour l’ensemble de ces actions, le CLISP dispose actuellement d’environ 8000€ annuels (60% subvention de la DGS, 20% cotisations, 20% subventions du secteur privé (labo, assurances)). Il est à rappeler que l’ensemble des membres du CLISP sont évidemment bénévoles. Seuls les transports des internes de province lors de leur venue à Paris pour une réunion sont pris en charge dans la mesure du budget.
Quel intérêt personnel à participer au CLISP ?
L’engagement au CLISP implique un investissement bénévole qui peut-être plus ou moins lourd en fonction des travaux menés. Il permet dans tous les cas de connaître plus en profondeur le secteur de la santé publique, de connaître d’autres acteurs de santé publique : les autres internes bien sûr, mais également les universitaires et les autres professionnels. Les actions de gestion de l’activité et les différents travaux permettent également d’acquérir des compétences et connaissances et de mettre en œuvre ses capacités.
En plus de l’enrichissement personnel, cet engagement est essentiel à la valorisation de notre spécialité et de notre DES. En valorisant la spécialité et le DES, on valorise par la même notre formation et nos spécificités. Enfin, en créant du lien entre les internes et avec les anciens internes, on crée le réseau qui nous permettra d’être reconnus et d’accéder aux postes les plus intéressants.
A la différence des spécialités cliniques, notre spécialité est relativement neuve en France. En tant qu’internes, nous devons être acteurs et défenseurs de notre formation, qui reste fragile, car encore trop méconnut. Elle est pleine de ressources et de potentiels, l’exemple de l’Angleterre où sa légitimité et son importance sont indiscutées et où il s’agit de la première spécialité choisie à l’internat en est une preuve s’il en faut.