Comme vous le savez peut être déjà, le bureau du CliSP doit se renouveler lors d’une élection prévue le 1er juillet prochain à l’issue de l’Assemblée Générale clôturant les Journées du CliSP. Afin que vous ayez une idée de ce qui vous attend au sein du CliSP, nous avons sollicité 3 membres du bureau de l’année écoulée afin qu’ils nous éclairent. Maud Giacopelli (secrétaire générale du CliSP), Adrien Guilloteau (responsable éditorial web) et Clémence Grave (représentante inter-région) nous en disent plus sur leur engagement et leurs activités au sein de l’association.

Pourquoi vous être engagés au sein du CliSP ?

Clémence : J’avais envie de m’investir dans le milieu associatif pendant mon internat pour découvrir la gestion de projet, prendre des responsabilités, rencontrer des internes de santé publique d’autres régions…

Le Clisp a des activités variées qui m’intéressaient et dans lesquelles je voulais m’investir. Enfin, j’assistais régulièrement aux réunions des internes de santé publique de Paris. Les représenter au sein de l’association nationale était la suite logique de cela.

Maud : Dès le début de mon internat, j’ai souhaité m’impliquer dans la vie associative. J’ai d’abord commencé par participer à l’association des internes de ma ville puis au niveau national au sein du CliSP!

L’associatif est pour moi un moyen de faire vivre notre internat, d’échanger avec d’autres internes, de collaborer sur des projets communs…c’est pourquoi j’ai souhaité m’engager!

Cette implication était pour moi aussi l’occasion de me former, comme l’a dit Clémence,  à la gestion de projet comme l’organisation d’événements nationaux, à des méthodes de travail…dans une association dynamique.

Adrien : Essentiellement pour favoriser le réseau entre ISP et améliorer les outils disponibles pour la formation. Initialement je m’étais impliqué au niveau inter-régional à l’Association des Internes de Santé Publique du Nord-Est (ADISPNE pour les intimes), puis j’ai voulu voir ce qui se faisait dans les autres inter-régions, donc j’ai visé plus haut : le CliSP.

Le fait d’être formé dans une « petite » ville (promo totale de 5-6 internes) explique assez bien ces deux objectifs : même si l’ensemble du monde de la santé publique communique et s’entend bien en son sein, tout n’y est pas disponible et il reste un besoin d’aller voir ailleurs ce qui se fait. Pour ce qui est de la formation, bien que les chefs essaient de se rendre un maximum disponible pour les internes, comme tout chef qui se respectent, leurs emplois du temps débordent, et donc ils ne peuvent pas assurer de réelle formation théorique en dehors des masters, ce qui laisse à l’interne beaucoup d’autonomie quant à sa formation.

Aviez-vous déjà eu des expériences associatives par le passé ?

Adrien : En dehors de l’ADISPNE, non.

Maud : Pendant mon externat j’avais déjà des activités associatives mais en dehors de la fac!

Au début de mon internat je me suis impliquée dans l’association des internes de santé publique d’Ile-de-France (SPI) ou j’organisais les événements sociaux.

Clémence : De mon côté, j’avais assez peu d’expérience du milieu associatif avant l’internat. En premier semestre, j’ai plutôt découvert ce milieu en participant aux réunions du SPI. Et c’est vraiment à la suite de cela que j’ai voulu m’investir d’avantage, et notamment, comme je le disais précédemment, au sein du CliSP.

Saviez-vous ce que faisait le CliSP ? Aviez-vous déjà assisté aux réunions du CliSP ou à ses groupes de travail ?

Adrien : J’avais une idée de qui se passait au CliSP à travers les différents outils de communication (site, mails et enquêtes), et par l’intermédiaire d’internes qui étaient au bureau (principalement Maxime Desmarets, l’ancien trésorier). J’ai poussé le vice jusqu’à assister à une assemblée générale (alors que ça me faisait passer une nuit à Paris, et que je ne me présentais pas encore à un poste), mais pas au point d’assister à une réunion.

Maud : N’ayant pas eu l’occasion de participer aux réunions du CliSP avant de m’y engager, c’est notamment en discutant avec les représentants inter régions d’île de France que j’ai connu les travaux et le rôle du CliSP et c’est qui m’a encouragée à me présenter pour le poste de secrétaire générale.

Clémence : J’avais pu découvrir le CliSP lors du SANI Ensuite en milieu d’année, je suis allée à une réunion du CliSP pour mieux connaître l’association avant de réellement m’y engager.

A quels travaux avez-vous participé cette année ?

Clémence : En tant que représentante des internes, j’ai, en premier lieu, eu un rôle de relais et de partage des informations entre le CliSP et les internes parisiens. Par ailleurs, j’ai participé à l’organisation des séminaires d’accueil des nouveaux internes et des journées du CliSP gérés par Maud.

Maud : En effet, lors de cette année au CliSP, j’ai coordonné les deux grands événements du CliSP : le séminaire d’accueil (SANI) et les journées du CliSP, ce qui a été une expérience assez prenante mais très enrichissante!

J’ai aussi participé, au travers de mon rôle de secrétaire générale, aux différents groupes de travail en cours et à la coordination entre les référents ville et les représentants inter-régions.

Adrien : Pour ma part, la plupart du temps que j’ai consacré au CliSP a porté sur l’ajout de contenu sur le site (offres d’emploi, évènements, masters 2…) et le développement de nouveaux outils (la banque documentaire, les actualités, la newsletter…).

J’ai également participé à plusieurs groupes de travail (notamment le groupe de travail sur la formation théorique).

Qu’avez-vous appris de cette expérience ? Que vous a-t-elle apporté ?

Maud : Cette année a été une très bonne expérience pour moi, même si cela a été beaucoup de travail par moments!

Le poste de secrétaire générale m’a permis de me sentir impliquée dans l’association et au-delà dans l’internat de santé publique. J’ai pu suivre les différents travaux sur la réforme du troisième cycle, la formation théorique, les différents problèmes et initiatives qui se développent dans les villes. Bref cela a été une année très formatrice pour moi !

Adrien :  Il est clair que la participation au CliSP permet d’avoir un aperçu des enjeux à court et moyen terme de la formation en particulier lors des réunions du collège. Cela permet également de tisser des liens entre internes de différentes inter-régions qui ne se rencontreraient pas autrement.

Comme à peu près tout ce qui est fait par le CliSP finit sur le site j’ai également pu avoir un bon aperçu de l’ensemble de ce qui a été fait côté groupes de travail (organisation des séminaires/journées).

Côté fonctions associatives, j’ai dû consacrer pas mal de mon temps au CliSP cette année. Mais ça valait largement le coup : en dehors de l’aspect social, j’ai appris un peu plus que ce à quoi je m’attendais, que ce soit du côté de l’organisation de la filière (publication des offres d’emploi, des masters) ou des connaissances théoriques (publication des actualités, des documents pédagogiques…).

Clémence : Cette année au CliSP m’a permis d’améliorer mes connaissances sur le fonctionnement de l’association et m’a permis de me lancer dans l’organisation d’événements importants et dans la gestion de projets.

C’est également une expérience humaine très enrichissante ! Ça permet de rencontrer et travailler avec des internes de toute la France par exemple.

Enfin comme l’a dit Maud, s’investir au CliSP est une façon de s’investir d’avantage dans son internat de santé publique, de mieux connaître les différents domaines de la santé publique, et les enjeux à court, moyen et long termes..

Je recommande à tous les internes de s’investir au CliSP et dans leur association d’internes locale !