2015 11 24 News

Actualités en santé publique :

Pollution et santé des enfants :

Plus de 90 % des enfants dans le monde respirent chaque jour un air pollué : c’est la conclusion d’un rapport de l’OMS sur la pollution de l’air et la santé de l’enfant publié récemment. Plus précisément, l’OMS estime que chaque jour, près de 93 % des enfants de moins de 15 ans dans le monde, soit 1,8 milliards d’enfants, respirent un air si pollué que leur santé et leur développement sont gravement mis en danger.

Les enfants sont plus vulnérables à la pollution de l’air pour plusieurs raisons : d’une part, ils respirent plus rapidement que les adultes et absorbent ainsi davantage de polluants, d’autre part ils vivent plus près du sol, ou certains polluants atteignent des concentrations record.

Or, cette pollution a de nombreux effets négatifs sur leur santé. Outre un risque accru de naissance prématurée, la pollution de l’air a des répercussions sur leur développement neurologique et leurs capacités cognitives et peut provoquer de l’asthme et certains cancers. Les enfants exposés à la pollution ont de surcroit un risque élevé de développer au cours de leur vie des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires.

Devant ce constat, l’OMS soutient la mise en œuvre de mesures de politique générale favorisant la santé de l’enfant, position qu’elle va défendre lors de la première conférence mondiale sur la pollution de l’air et la santé qui a débuté le 30 octobre à Genève.

Source : OMS

Agénésies transverses des membres supérieurs : retour sur les faits

L’agénésie transverse des membres supérieurs se définit par l’absence de formation d’une main, d’un avant-bras ou d’un bras au cours du développement de l’embryon. Malformation rare en France, son incidence est d’environ un cas pour 10 000 naissances, soit environ 150 cas par an. Plurifactorielle, elle peut être due à des anomalies chromosomiques, un effet tératogène de certains médicaments telle que la thalidomide ou d’origine mécanique pendant la grossesse. D’autres causes en lien avec l’environnement sont suspectées.

En France, six registres s’occupent de la surveillance de ces anomalies et couvrent seulement 20 % de la population française.

Trois clusters ont été signalés en France sur ces dernières années, faisant suspecter une origine commune. Ces clusters sont situés en Loire-Atlantique, dans l’Ain et dans le Morbihan.

Aucune exposition commune sur l’origine de ses malformations n’a été retrouvée.

Une polémique est cependant née sur le cluster de l’Ain. Leur registre, le « Remera » , trouve un excès de cas par rapport à la moyenne nationale. Les investigations autour du cluster de l’Ain se poursuivent.

Sources : Santé publique France

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