Si les systèmes d’information permettent une visibilité accrue sur l’évolution de l’épidémie et ses conséquences, la télémédecine se généralise également, dans un objectif d’évaluation régulière des patients et d’orientation vers une structure de soins adaptée lorsque la prise en charge le nécessite. Elle minimise les contacts et donc la transmission potentielle du SARS-CoV-2, se révélant ainsi être un bon outil pour les professionnels de santé en période épidémique.

Dans le cadre du projet régional de santé, les ARS sont responsables de l’application de la politique numérique de santé. Celle-ci a pour objectifs :
– l’extension de la couverture fonctionnelle ;
– l’amélioration de la qualité, de l’interopérabilité, de la sécurité et de l’ergonomie des systèmes d’information utilisés par les professionnels et les établissements de santé.

Un cadre commun avait fixé le cadre commun des projets « e-santé » par l’instruction n° SG/DSSIS/2016/147 du 11 mai 20161.

L’instruction n° SG/DSSIS/2017/8 du 10 janvier 2017 précisait l’organisation à mettre en œuvre en région pour développer la e-santé.

Les groupements régionaux d’appui au développement de la e-santé (GRADeS) sont des groupements d’intérêt public (GIP), opérateurs préférentiels des ARS pour la mise en place de solutions de télémédecine pour les structures de soins et praticiens libéraux. Ces GIP :
– animent et fédèrent les acteurs régionaux de la e-santé ;
– participent à promouvoir l’usage des services numériques en santé sur le territoire régional ;
– apportent leur expertise aux acteurs régionaux.

A titre d’exemple, dans le Grand Est, le GRADeS Pulsy sert de guide pour les utilisateurs dans la réalisation de consultations médicales numériques. Il apporte une aide au suivi quotidien des patients à distance.
Le dispositif est actuellement accessible à tous les professionnels de santé du Grand Est.
Un numéro de téléphone gratuit est disponible sur la page web du GRADeS Pulsy pour l’accompagnement des utilisateurs.

1La délégation à la stratégie des systèmes d’information en santé (DSSIS) a été remplacée en décembre 2019 par la délégation ministérielle au numérique en santé (DNS)