Flux d'actualité

DESIU Traitement des données issues des bases médico-administratives pour la recherche en santé – Marseille

Diplôme d’Etudes Supérieures Inter Universitaires – Traitement des données issues des bases médico-administratives pour la recherche en santé (DESIU ToMARS)

La France dispose de bases de données médico-administratives (BDMA) nationales couvrant de manière quasi-exhaustive et permanente l’ensemble de la population. La réutilisation de ces données est un enjeu majeur pour la santé publique et la recherche. Cette formation a pour objectif de former des professionnels pour la gestion et l’utilisation des données des bases médico-administratives françaises (Echantillon Généraliste de Bénéficiaires, EGB ; Système National d’Information Inter-Régimes de l’Assurance Maladie, SNIIRAM ; Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information, PMSI) pour la recherche en santé.

Enseignement réalisé totalement à distance.

La participation à cette formation permet de capitaliser des UE pour poursuivre en Master à l’Université d’Aix-Marseille.

sesstim.univ-amu.fr/desiu-tomars

DESU Méthodes Quantitatives et Econométriques en Santé – Marseille

Diplôme d’Etudes Supérieures Universitaires – Méthodes Quantitatives et Econométriques en Santé (DESU MQES)

L’analyse de l’information médicale, dont la complexité est croissante, nécessite des compétences et une expertise en méthodologie de haut niveau. Cette formation est essentiellement consacrée aux méthodes quantitatives (modélisation biostatistique, modélisation économique, économétrie, économie de la santé). Destinée aux étudiants et professionnels de santé, elle vise à acquérir des connaissances approfondies sur les méthodes, les techniques, leur mise en œuvre en pratique et les applications en économie de la santé.

Enseignement réalisé totalement à distance.

La participation à cette formation permet de capitaliser des UE pour poursuivre en Master à l’Université d’Aix-Marseille.

sesstim.univ-amu.fr/desu-mqes

DESU Méthodes statistiques avancées en santé – Marseille

Diplôme d’Etudes Supérieures Universitaires – Méthodes statistiques avancées en santé (DESU MSTAVS)

L’analyse de l’information médicale, dont la complexité est croissante, nécessite des compétences et une expertise en méthodologie statistique de haut niveau. Cette formation est centrée sur les concepts et l’utilisation de méthodes statistiques utiles à la mise en oeuvre d’analyses multivariées. Destinée aux étudiants et professionnels de santé, elle vise à acquérir des connaissances approfondies sur les méthodes statistiques avancées permettant ainsi de réaliser des analyses multivariées pour traiter des données censurées ou non, de structure longitudinale ou de dimensions multiples.

Enseignement réalisé totalement à distance.

La participation à cette formation permet de capitaliser des UE pour poursuivre en Master à l’Université d’Aix-Marseille.

sesstim.univ-amu.fr/desu-mstavs

DESU Méthodes statistiques et épidémiologiques en santé – Marseille

Diplôme d’Etudes Supérieures Universitaires – Méthodes statistiques et épidémiologiques en santé (DESU MSTEPS)

L’analyse de l’information médicale, dont la complexité est croissante, nécessite des connaissances et des compétences de base en biostatistique et en méthodologie afin de pouvoir effectuer un travail de recherche dans le domaine de la santé. Cette formation, destinée aux étudiants et professionnels de santé, est centrée sur les concepts et l’utilisation de méthodes statistiques et épidémiologiques de base, leur mise en oeuvre et leur programmation statistique, pour pouvoir comprendre et analyser des problèmes de recherche en santé.

Enseignement réalisé totalement à distance.

La participation à cette formation permet de capitaliser des UE pour poursuivre en Master à l’Université d’Aix-Marseille.

sesstim.univ-amu.fr/desu-msteps

Actualités – Mai 2018

2015 11 24 News

Actualités en santé publique :

CHU de Guadeloupe :
Cinq mois après l’incendie, la remise sur pied de l’hôpital s’organise. Rappel des faits : le 29 novembre 2017 un incendie s’est déclaré dans un local technique de la tour sud du CHU de Pointe-à-Pitre : la maternité, les urgences, la réanimation et 4 blocs opératoires ont été détruits. La propagation de la fumée dans l’ensemble de la tour a entrainé le déclenchement d’un plan blanc et l’évacuation de tout le personnel et de 460 patients en 2h. (Photos) La prise en charge des patients s’est poursuivie grâce à la mise en place d’un hôpital provisoire et de délocalisations dans d’autres centres hospitaliers sur tout le territoire. (Point début décembre) Après une fermeture pendant plus d’un mois et suite à plusieurs malaises chez des professionnels, les services ayant réintégré la tour sud ont été sujets de mesures de protection supplémentaires, notamment le confinement des zones exposés et de la ventilation centrale. La directrice de l’ARS a présenté le jeudi 29 mars 2018 une proposition de plan de réorganisation pour le nettoyage du site. La première phase prévoit une décontamination / réhabilitation complète de la tour nord après délocalisation des services. La seconde phase n’est pas encore fixée mais consistera en une délocalisation totale ou partielle dans le nouveau CHU dont la construction a, par conséquent, été avancée. Le temps de transition est actuellement estimé à 18 mois.
Sources : CHU Guadeloupe : Délocalisation / Reconstruction // ARS : Rapports d’experts

Qualité de vie des étudiants en santé :
Commandé fin juillet à la psychiatre Donata Marra, le rapport sur la qualité de vie des étudiants en santé a été rendu à Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi qu’au public le 3 avril. Cette demande fait suite à l’article publié dans la JAMA en 2016 et à l’enquête nationale sur la santé mentale des jeunes médecins menée par les associations d’étudiants et internes en médecine l’année dernière. Le rapport s’appuie des auditions de représentants des étudiants et d’experts, et étudie à la fois la formation théorique, les stages, mais également la vie universitaire dans sa globalité, en abordant des thèmes transversaux tels le harcèlement ou la formation des encadrants. Il démontre à nouveau une forte présence d’anxiété et de dépression parmi les étudiants, ainsi qu’un haut taux de suicide. Les 2 ministres ont ainsi pu formuler 15 mesures en faveur du bien-être des étudiants en santé. Certaines sont à mettre en place sans délais : mise en place de cellules au niveaux local, régional et national, module transversal concernant les risques psycho-sociaux inclus dans la formation… tandis que d’autres seront à prendre en compte dans la réflexion engagée pour une transformation profonde des études de santé : disparition de l’iECN dans sa forme actuelle, orientation progressive des étudiants en santé avec création de passerelles… Les deux ministres ont chargé le Professeur Antoine Tesnière, la députée du Loiret Stéphanie Rist et l’interne en médecine générale Isabelle Riom de mener les consultations sur ce chantier. Des premières orientations seront rendues en mai.
Sources : Rapport Donata Marra // Les 15 engagements // Nominations des responsables // Discours de Mme Buzyn au Sénat // article Le Monde // Rapport de l’enquête santé mentale 2017

Journée européenne des droits des patients :
Le 18 avril a été l’occasion pour Agnès Buzyn de rappeler que « la démocratie sanitaire ne se résume pas à la présence de représentants d’usagers au sein d’instances de gouvernance : il faut aussi les impliquer davantage sur la pertinence et la qualité des services rendus, des soins reçus et s’appuyer sur eux pour faire émerger des « patients experts » ». Les 5 lauréats de l’édition 2018 du concours national « Droits des usagers de la santé » ont également été annoncés. Ce concours s’inscrit depuis 2011 dans un dispositif global qui intègre une labellisation de projets œuvrant à la connaissance et au renforcement de ces droits. C’est ainsi 75 labels qui ont été attribués par les ARS parmi les 180 projets déposés dans 13 régions participantes depuis l’édition précédente. Les gagnants ont été choisis pour leurs côtés modélisables, transposables et particulièrement innovants. Cette journée a également été l’occasion d’informer les usagers sur leurs droits en santé au travers de plus de 200 manifestations locales par des multiples acteurs tels que centres hospitaliers, Ehpad, associations de patients…
Sources : Annonce des 5 lauréats // Label-concours Droits des usagers de la santé // France Assos Santé

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Communiqué : Plus de médecins de santé publique pour répondre aux enjeux du système de santé

Bordeaux, le 27 avril 2018

En décembre 2017, à l’issue d’un processus de concertation de plusieurs mois, la France s’est dotée d’une Stratégie Nationale de Santé 2018-2022 dont son axe prioritaire affirme le déploiement d’une politique de promotion de la santé en incluant la prévention dans tous les milieux et tout au long de la vie. Le 26 mars dernier, le Plan National de Santé Publique, déclinaison opérationnelle de ce premier axe, était présenté lors d’un Comité interministériel pour la santé, dans les locaux de Santé publique France.

Réunis en séminaire annuel national de formation à Bordeaux du 24 au 27 avril, les internes de santé publique ont profité de ces trois jours pour interroger les enjeux de prévention actuels et à venir. Comment construire des politiques publiques concertées et coordonnées favorables à la santé ? Comment injecter davantage de prévention dans le système de soins et développer les pratiques cliniques préventives ? Quel modèle de financement et d’évaluation pour les actions de prévention ?

Parce qu’ils sont résolument tournés vers une approche collective, les médecins de santé publique travaillent à la préservation de l’état de santé qu’ils conçoivent comme un capital susceptible d’être entamé par les tumultes de l’existence. Conscients de leur responsabilité populationnelle, la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé est au coeur de leur pratique professionnelle et ils oeuvrent à faire émerger des environnements de vie favorables à la santé.

Fort d’une formation de quatre années d’internat au cours desquelles ils alternent notamment entre des stages en milieu hospitalier, en équipe de recherche et en structures d’administration de la santé, les internes de santé publique acquièrent une connaissance approfondie du système de santé. A l’intersection des paradigmes, ils traduiront leur action dans l’intersectorialité en coopération avec de nombreux professionnels.

Le médecin de santé publique doit pouvoir trouver une place de choix dans l’effort de coordination des actions de prévention et de promotion de la santé. Il participe à la définition du diagnostic territorial de santé, à l’élaboration d’interventions fondées sur des données probantes et au transfert des connaissances, à orienter les actions pour répondre aux exigences du territoire, à formaliser les relations entre les dispositifs, les acteurs et les populations, à organiser des formations, à construire les outils de gestion et d’évaluation nécessaires, à élaborer une communication appropriée.

La réorientation du système de santé vers davantage de prévention doit évidemment se faire avec tous les acteurs, toutes les parties prenantes et surtout la population. Les médecins de santé publique, experts médicaux, doivent aussi prendre leur part dans le processus. La formation et la recherche en santé publique sont deux préalables indispensables à ce changement.

Pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain en médecins de santé publique, le Collège de liaison des internes de santé publique demande donc que le nombre de postes d’internes ouverts aux ECNi 2018 soit porté à 100.

le Clisp

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Editorial du président – Bulletin 35

2017 SylvainGautier

Nous sommes tous des girondins !

Comme l’usage le veut, il me revient d’introduire ce nouveau numéro du Bulletin du CliSP publié à l’occasion de la 14ème édition du séminaire annuel national de formation des internes de santé publique (SANFI). Cette année, nous nous retrouvons tous à Bordeaux, un « très bel endroit pour écrire une belle histoire » d’après Mary Higgins Clark. Un très bel endroit, en effet, pour accueillir un séminaire de formation ne serait-ce que parce que la ville a été désignée comme la moins stressante de France en 2017. Profitons donc de ces quelques jours d’un autre rythme pour découvrir la ville, admirer ses belles bâtisses et profiter de son patrimoine gastronomique, pour nous promener sur les quais de la Gironde, flâner place des Quinconces et déambuler rue Sainte-Catherine, pour déguster un cannelé ou encore gravir la tour Pey-Berland !

Ces trois jours de formation sont pour nous tous un rendez-vous important de l’internat, un moment propice à la réflexion et aux échanges, un instant suspendu que l’on garde en mémoire. Cette année, nous sommes invités à parler de prévention. C’est là une thématique intrinsèque à notre spécialité qui peut être interrogée sous tous les angles de nos spécialisations respectives. A cette fin, l’équipe bordelaise des internes et des universitaires nous a concocté un programme aux petits oignons. Je les remercie pour toute cette énergie dépensée au bénéfice de l’ensemble des internes et tout particulièrement Kevin Ouazzani qui n’aura pas ménagé ses efforts pour coordonner tout l’ensemble. Vous trouverez dans ce 35ème numéro du Bulletin un dossier complet sur le séminaire.

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Pr Rodolphe Thiébaut : Le big data en prévention et promotion de la santé

Pourriez-vous présenter en quelques mots et nous décrire succinctement votre parcours ?

Rodolphe ThiebautJe suis PU-PH dans la sous-section 4604 du CNU, informatique médicale et biostatistique, de la sous-section de santé publique. J’ai fait un internat de santé publique, au cours duquel j’ai fait un master de biostatistiques, et j’ai commencé ma thèse d’université pendant mon internat. Ensuite, à la fin de mon internat, j’ai passé le concours de chargé de recherche à l’INSERM, puis le concours de directeur de recherche à l’INSERM. Finalement, je suis passé praticien hospitalier et professeur des universités en 2013. Actuellement je suis responsable de l’Unité de Soutien Méthodologique à la Recherche Clinique au CHU de Bordeaux qui appartient au Service d’Information Médicale du pôle de santé publique. Je suis directeur d’une équipe de recherche INSERM/INRIA qui s’appelle SISTM, pour Statistics In System biology and Translational Medicine, directeur adjoint du centre INSERM U1219 Bordeaux Population Health et responsable de l’école universitaire de recherche Digital Public Health.

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SANI de l’Est

Séminaire d’Accueil des Nouveaux Internes (SANI) de l’interrégion Nord-Est à Reims

Point de vue d’une interne organisatrice

C’est dorénavant une tradition bien établie, les internes de l’interrégion Nord-Est organisent chaque année au mois de décembre un séminaire d’accueil pour la nouvelle promotion.

SANI1Ce séminaire est organisé à tour de rôle par les internes d’une des villes de l’interrégion, à savoir Besançon, Dijon, Nancy, Reims et Strasbourg.

Il a pour objectif de faire découvrir les grands domaines de la santé publique à travers différentes présentations de parcours et d’expériences de médecins de santé publique en activité.

Il crée aussi une opportunité de rencontre entre ISP de la région.

Par ailleurs, ce séminaire fait partie intégrante de notre formation car il est reconnu dans sa dimension pédagogique par nos coordonnateurs et enseignants.

Cet évènement s’inscrit dans la continuité du SANI national organisé par le CliSP et en est complémentaire. En effet, ayant lieu en décembre, soit un mois après leur prise de fonction, les nouveaux internes ont une attente et un questionnement différents du fait de leur début d’expérience personnelle.

De par son niveau régional, ce SANI constitue aussi une étape clé permettant aux nouveaux internes de se connaître et de s’intégrer dans le réseau existant des ISP de la région, un programme social venant compléter comme il se doit le programme pédagogique !

Cette année c’était donc au tour de Reims d’accueillir les 4 et 5 décembre 2017 le cru i-ECN2017.

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Bulletin 35 – Avril 2018

Vous trouverez ici le numéro 35 du Bulletin du CliSP dont la parution a lieu à l’occasion du SANFI des 25-27 avril 2018, à Bordeaux.

Au programme de ce numéro :

  • Éditorial du Président
  • Retour sur le SANI de l’interrégion Nord-Est
  • Un dossier SANFI étoffé insistant notamment sur :
    – la place de la prévention et de la promotion de la santé dans la société d’aujourd’hui par le Pr Geneviève Chêne
    – l’évaluation en prévention et promotion de la santé par le Pr François Alla
    – les Big data en prévention et promotion de la santé par le Pr Rodolphe Thiébaut
    – la prévention à l’hôpital publique avec l’exemple du centre Artemis au CHU de Bordeaux par le Dr Fleur Delva
    – l’illustration de la BD au service de la santé communautaire par Edouard Hallet et Laure Garancher
  • Lecture : Santé mondiale : enjeu stratégique, jeux diplomatiques
  • Euronet MRPH : le mot de l’équipe française

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