L’instauration d’un service sanitaire pour tous les étudiants en santé constitue un engagement présidentiel et s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de santé.
Ce rapport objective le déploiement global du service sanitaire dans différentes subdivisions (Caen, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Montpellier-Nîmes, Nantes, Rennes, Rouen, et Tours). Il interroge en particulier la place des internes de santé publique.
L’implication de ces acteurs est majeure dans le service sanitaire. Sur la base du volontariat, 33 internes sur les 145 des 10 facultés interrogées se sont investis dans le pilotage, les choix pédagogiques, les enseignements délivrés et dans l’accompagnement des étudiants du service sanitaire.
Cette enquête dresse aussi un premier bilan de la mise en œuvre du service sanitaire.
S’agissant des freins et obstacles, il faut retenir :

  • La rapidité de mise en place de la réforme,
  • Le manque de moyens humains ou financiers,
  • La difficulté de coordination des différents acteurs,
  • La difficulté à motiver les étudiants.
    Cependant, des leviers ou axes d’amélioration ont pu être objectivés :
  • Une période de formation plus longue, et une augmentation du temps sur le
    terrain de stage, répondraient à la demande de la part des étudiants de recevoir une
    formation plus « concrète »,
  • L’augmentation et la valorisation de ressources humaines par l’ouverture de
    poste hospitalo-universitaire universitaire dédié au moins en partie au service sanitaire,
  • Une meilleure formation des internes de Santé Publique, pour une implication
    sereine et pertinente dans le service sanitaire.

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