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Colloque international francophone Climat et santé | 17 mai – 21 mai 2021

Un colloque international francophone organisé par Médecins francophones du Canada, le Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université de Montréal, l’Association québécoise des médecins pour l’environnement et Synergie Santé Environnement.

Les signaux du GIEC sont très clairs : nous devons penser le monde différemment, et agir très rapidement, à la fois pour la survie de la planète et de l’humanité. Nos étudiants, médecins et décideurs doivent avoir une perspective résolument planétaire de la santé afin de faire face aux grands défis auxquels l’humanité est exposée.

Cette formation – unique en son genre – réunira des médecins, des professionnels de la santé, des biologistes, des spécialistes en environnement, en droit, en économie et des membres d’organismes à but non lucratif qui œuvrent dans le domaine de l’environnement.

Ce colloque permettra aux médecins, aux professionnels de la santé et aux intervenants de diverses disciplines de :

  • Évaluer les plus récentes données en matière de répercussions de l’environnement sur la santé ;
  • Identifier les pratiques néfastes et les solutions mises en place par les milieux de santé pour protéger l’environnement et la santé des populations ;
  • Reconnaître l’importance de leur rôle social et de leur leadership en matière d’environnement et de protection de la santé.

Nous aurons le plaisir d’entendre des conférenciers et conférencières du Québec, d’Europe, d’Afrique et des Antilles, en ligne en direct.

Cette activité de développement professionnel reconnue donne droit à un maximum de 30 heures de formation
(admissible pour des crédits Mainpro+).
Médecins francophones du Canada est un organisme agréé par le Collège des médecins du Québec.

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Symptômes prolongés suite à une Covid-19 de l’adulte- Diagnostic et prise en charge

La Haute Autorité de santé a publié dans un communiqué du 12 février 2021, ses premières recommandations, sous la forme de réponses rapides, pour cadrer la prise en charge en soins primaires des patients adultes présentant des symptômes prolongés suite à une Covid-19.

Cette réponse rapide fait suite à une saisine du Ministre de la santé en date du 14 décembre 2020. S’adressant essentiellement aux professionnels de santé de premier recours, elle souligne la nécessité d’une approche multidisciplinaire devant le caractère polymorphe de la maladie, tant par sa présentation clinique que par sa gravité et sa durée.

Dès la fin de la première vague épidémique en mai 2020, la persistance de symptômes plusieurs semaines ou mois après les premières manifestations, a été décrite chez plus de 20 % des patients après 5 semaines et plus et chez plus de 10 % des patients après 3 mois.

Ces réponses rapides sont susceptibles d’être adaptées en fonction de l’évolution des connaissances.


Pour consulter le document complet en ligne, cliquez sur ce lien.

Stratégie nationale de lutte contre les cancers 2021-2030

Alors que le troisième Plan cancer touchait à sa fin, la nouvelle stratégie décennale de lutte contre les cancers pour la période 2021-2030, approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration de l’Institut National du Cancer (INCa), a été dévoilée par le président de la République lors de la huitième édition des Rencontres de l’INCa, à l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, le 4 février 2021 dernier.

Articulée autour de quatre grands axes :

  • Axe 1: Améliorer la prévention
  • Axe 2: Limiter les séquelles pour une meilleure qualité de vie 
  • Axe 3: Lutter contre les cancers développés suite à un mauvais pronostic 
  • Axe 4: S’assurer que les progrès bénéficient à tous.

Des objectifs chiffrés ambitieux :

  • Réduire le nombre de cancers évitables de 60 000 par an à l’horizon 2040 (estimé à environ 153 000 par an),
  • Dépister un million de personnes en plus chaque année dès 2025 (neuf millions le sont chaque année),
  • Réduire de 2/3 à 1/3 la part des patients souffrant de séquelles cinq ans après un diagnostic,
  • Améliorer significativement le taux de survie des cancers de plus mauvais pronostic, à horizon 2030.

Une élaboration participative :

  • L’élaboration de cette stratégie, confiée à l’INCa en vertu de la loi du 8 mars 2009, a bénéficié de l’expertise et d’une large concertation de l’ensemble des acteurs de la lutte contre le cancer, partenaires de l’Institut national du cancer (schéma ci-dessous), s’appuyant notamment sur les des conclusions du rapport d’évaluation du Plan cancer 2014-2019 par une mission IGAS/IGESR.
Source: INCa, Lien
  • Co-construite également de manière collective avec les citoyens, elle exprime la volonté d’intégrer l’ensemble de la société française et les principaux concernés dans les choix de priorités et d’actions.  Au travers d’une consultation citoyenne menée du 22 septembre au 15 octobre 2020, les avis et votes sur 220 mesures ont été recueillis, et 561 nouvelles propositions ont été partagées. Au final, la stratégie s’est enrichie de 11 nouvelles actions et 35 contributions.

Nouvelle temporalité :

  • Pour la première fois, la stratégie a été élaborée sur une durée de 10 ans, et non pas 5 ans comme les précédentes ; sous-tendu notamment par l’ambition de certains projets de recherche.
  • Une stratégie qui se veut toutefois dynamique et évolutive: suite à la première feuille de route établie pour la période 2021-2025, une réévaluation à mi-parcours permettra d’adapter les priorités et actions en fonction des résultats obtenus et de proposer une seconde feuille de route pour la période 2026-2030.

Un financement inédit :

Afin de répondre aux ambitions de cette stratégie, 1,74 milliards d’euros, soit une augmentation de près de 20% par rapport au précédent Plan cancer, sera octroyé pour la période 2021-2025.

Une gouvernance aux échelons national et régional, assurée par :

  • Un comité interministériel de pilotage stratégique,
  • Un comité de pilotage opérationnel interministériel,
  • Un comité national de suivi,
  • Les agences régionales de santé.

La recherche : une priorité

Une place essentielle et importante est consacrée dans cette stratégie décennale à l’innovation et la recherche, mais aussi  la volonté de stimuler les coopérations européennes et internationales.

La stratégie nationale de lutte contre le cancer s’inscrit dans un contexte favorable avec le déploiement du Plan cancer européen.


Pour en savoir plus:

Plan européen pour vaincre le cancer 2021-2025.

L’Union européenne se dote d’un plan cancer, présenté par la Commission européenne le 3 février 2021, à la veille de la journée mondiale contre le cancer.

Le Plan européen pour vaincre le cancer est un élément clé dans la stratégie pour une Union européenne de la santé forte. Sa mise en œuvre de 2021 à 2025 devrait permettre d’accompagner les États membres dans la consolidation de leurs systèmes de santé et leurs actions de lutte contre le cancer. Il bénéficiera d’un soutien financier de 4 milliards d’euros, notamment au titre du nouveau programme ambitieux «L’UE pour la santé» (EU4Health), mais aussi du programme-cadre pour la recherche et l’innovation «Horizon Europe» et du programme pour une Europe numérique.

Souhaitant couvrir l’ensemble de la prise en charge de la maladie, il s’articule autour de quatre domaines d’action clés :

  • la prévention,
  • la détection précoce,
  • le diagnostic et le traitement,
  • la qualité de vie des patients atteints d’un cancer et des personnes ayant survécu à la maladie.

Ces objectifs s’appuient sur dix initiatives phares et plusieurs mesures de soutien.

Une Europe sans Tabac

Le plan européen prévoit de renforcer la réglementation et son application rigoureuse en matière de lutte contre le tabac, en particulier auprès des mineurs,  mais aussi son adaptation aux nouveaux produits. L’objectif est de contribuer à une « génération sans tabac » avec moins de 5 % de consommateurs d’ici à 2040 contre environ 25 % aujourd’hui. L’objectif intermédiaire est celui fixé par l’OMS d’une réduction de 30 % de la consommation d’ici à 2025 par rapport à 2010, ce qui correspond à une prévalence du tabagisme d’environ 20 % dans l’UE.

Elargir la vaccination contre les virus du papillome humain

Afin de soutenir les efforts des États membres dans l’éradication des cancers causés par les virus du papillome humain, le Plan européen prévoit d’élargir l’objectif de vaccination de routine contre ces virus dans la population cible européenne à au moins 90 % de filles et d’accroître sensiblement la vaccination des garçons d’ici à 2030.

Une initiative spécifiquement dédiée au cancer pédiatrique

Ce plan intègre la mise en place dès 2021 de l’initiative phare « Venir en aide aux enfants atteints d’un cancer », afin de garantir « un accès rapide et optimal à la détection, au diagnostic, aux traitements et aux soins ».

Parmi les autres initiatives phares:

  • La création annoncée dès 2021 d’un Centre de connaissances sur le cancer, afin de contribuer à la coordination des initiatives scientifiques et techniques liées au cancer à l’échelle de l’UE.
  • L’élaboration d’un atlas européen des imageries liées au cancer et le soutien dans la mise au point de nouveaux outils assistés par ordinateur pour améliorer la médecine personnalisée et les solutions innovantes.
  • La constitution d’un réseau européen reliant les centres intégrés de cancérologie nationaux reconnus dans chaque État membre, d’ici à 2025, afin d’améliorer l’accès à un diagnostic et à des soins de qualité élevée.
  • La mise en place d’un nouveau programme européen soutenant le dépistage du cancer afin de garantir que, d’ici à 2025, 90 % de la population cible se voie proposer un dépistage du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus et du cancer colorectal. La possibilité d’étendre le dépistage ciblé à d’autres cancers (cancers gastriques, de la prostate et des poumons) sera examinée .

Toutes les stratégies et initiatives détaillées dans le document complet.


Pour en savoir plus:

Le travail social face à la crise sanitaire : un rapport du Haut Conseil du travail social

Le Haut Conseil du travail social (HCTS) a rendu son avis relatif à l’impact de la crise sanitaire de la COVID-19 sur les organisations et les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux, dans un rapport émis le 25 février 2021. Il fait suite à la saisine interministérielle du 5 octobre 2020.

Ce rapport, coordonné par Marie-Paule COLS, ancienne vice-présidente du Haut Conseil du travail social (où elle siège actuellement en qualité de personnalité qualifiée), s’est voulu global en s’appuyant notamment sur l’audition d’acteurs du travail social, sur les travaux des comités locaux du travail social, sur les groupes de travail thématiques et les conclusions de la commission éthique et déontologie du Haut conseil, et sur une comparaison avec les expériences de pays étrangers.

La transversalité du travail social y est représentée par les différents champs que sont : les solidarités, pauvreté, accès aux droits, la protection de l’enfance, l’accompagnement des personnes en situation de handicap et/ou de dépendance, l’hébergement d’urgence ou encore le travail social dans les quartiers, en incluant la politique de la ville.

Au regard des différents domaines d’intervention des travailleurs sociaux, le rapport explore les adaptations des pratiques, les innovations et coopérations mises en place durant la crise sanitaire, pour assurer la continuité de leurs missions. Portant essentiellement sur la période du premier confinement, il en aborde les impacts sur les publics ainsi que l’adaptation des organisations; et illustre comment le confinement a été tantôt accélérateur d’innovations, tantôt révélateur de freins rencontrés par les professionnels du social.

Cette analyse a mené à la formulation de recommandations qui s’inscrivent dans des axes d’évolutions de stratégies gouvernementales, notamment la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.


Pour en savoir plus :

L’impact du premier confinement sur le recours aux soins: Enquête de l’Assurance Maladie

Dans un rapport en décembre 2020, l’Assurance Maladie livre les premiers résultats de son enquête menée du 24 juillet au 23 septembre 2020, qui décrypte l’impact du premier confinement durant l’épidémie de Covid-19 sur le recours à des consultations et à des actes médicaux en population générale.

Contexte de l’enquête:

  • Parmi les premiers constats, début avril 2020, l’alerte des professionnels des urgences et des professionnels de ville sur « la diminution considérable de la demande de rendez-vous, d’appel ou de venue pour d’autres motifs que la suspicion de coronavirus » (1).
  • Les études menées par EPIPHARE (2) ont montré une sous-consommation de médicaments pour les pathologies chroniques pendant la période du premier confinement (de mi-mars à mi-mai 2020), et notamment une réduction de moitié environ de l’instauration de traitements pour de nouveaux patients, tel que publié dans son 3ème rapport en juin 2020.
  • Egalement, l’Assurance Maladie a mesuré une diminution drastique des dépenses de soins de ville sur l’ensemble du territoire au cours de la 1ère période de confinement, tel que publié dans son dernier rapport annuel « Charges et Produits » (3) en juillet 2020.

Face aux interrogations soulevées par ces premiers constats, l’Assurance Maladie, en partenariat avec Odenore (4), lançait en juillet 2020 une enquête en ligne sur l’accès aux soins pendant le confinement. Elle visait à estimer l’ampleur, la nature et les raisons de ces phénomènes de renoncement et mieux identifier le profil des personnes concernées par les difficultés d’accès aux soins. Le questionnaire, à destination de la population générale et sur la base du volontariat, a été ouvert du 24 juillet au 23 septembre 2020. Sur plus de 7 000 répondants, 4 236 questionnaires ont été complétés en totalité.

Parmi les résultats de cette enquête :

  • Près de 2 personnes sur 3 déclarent avoir renoncé à leur initiative à au moins un soin ou acte dont elles avaient pourtant besoin pendant la période du premier confinement. Les soins de 1ers recours sont les plus concernés par un renoncement ou un report.
  • Les raisons les plus évoquées sont l’impossibilité matérielle d’accès au soin, l’appréhension d’une contamination éventuelle et la volonté de ne pas surcharger les professionnels de santé.
  • Le phénomène de non-recours aux soins est plus marqué chez les femmes et les personnes en situation de fragilité sociale (situation de monoparentalité, inactivité hors retraités, précarité multidimensionnelle).

À terme, les résultats de l’enquête devraient contribuer à anticiper les potentielles conséquences du renoncement aux soins et à mettre en place des actions pour y remédier, indiquent les auteurs.

Pour plus d’informations, voir le rapport complet.


(1) Le Quotidien du Médecin.fr, 06/04/2020,

(2) EPIPHARE  est un Groupement d’intérêt scientifique (GIS) ANSM-CNAM menant des études pharmaco-épidémiologiques à partir des données de remboursement du Système national des données de santé (SNDS). Dans le contexte sanitaire de l’épidémie de Covid-19 il a quantifié l’évolution de l’utilisation des médicaments de ville prescrits en France, en lien ou non avec la Covid-19, depuis le début de l’épidémie. Le nombre de consommants par classe thérapeutique a été mesuré chaque semaine et comparé au nombre «attendu de consommants pour la période donnée.

(3) L’Assurance Maladie publie annuellement un rapport sur l’Evolution des Charges et des Produits, depuis la loi d’août 2004 loi d’août 2004 dans le cadre de la préparation de la loi de financement de la Sécurité sociale

(4) Observatoire des non-recours aux droits et services, dispositif de recherche du Laboratoire de Sciences sociales PACTE du CNRS et de l’Université Grenoble-Alpes

Confronting Poverty and Income Insecurity during COVID-19 through Strengthening Social Protection | 22 février 2021 | Webinar

FREE LIVE WEBINAR |
25 February, 2021 | 12 AM (CET).

Join via Zoom – Registration link

Hosted by WHO Global Webinars on the COVID-19 pandemic’s impact on Equity and the Social Determinants of Health.

Join us to discuss the global evidence on the role of social protection in mitigating the health inequity impacts arising from the COVID-19 pandemic.

Speakers

  • Opening: Dr Naoko Yamamoto, Assistant Director-General, UHC/Healthier Populations Division, WHO;
  • Closing: Dr Etienne Krug, Director, Department of Social Determinants of Health, WHO.
  • Setting the scene: Dr Chris Brown, Head, WHO European Office for Investment for Health and Development, Venice.
  • Panel moderated by Ilona Kickbusch;
  • Professor Cathal O’Donoghue, Established Chair, Social and Public Policy, National University of Ireland, Galway;
  • Dr Peter Hangoma, University of Zambia, Zambia and Chr. Michelson Institute, Norway;
  • Dr Shahra Razavi, Director, Social Protection Department, International Labour Organization.

LA PLACE DU PROFESSIONNEL DE SANTÉ AU SEIN DES VIOLENCES CONJUGALES : ÉTAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES | 4 mars 2021 | Dématérialisé

Ces dernières années, la parole des femmes s’est peu à peu libérée, mettant en avant la problématique des violences conjugales. Phénomène confiné dans l’intimité des relations, sa prise en charge révèle une carence générale : rien qu’en 2019, 173 personnes ont été tuées dans un contexte conjugal. Au demeurant, cette partie émergée ne permet pas de mesurer à elle seule le phénomène : en moyenne 295 000 personnes se déclarent victimes de violences au sein du couple.

Malgré un effort politique, législatif et de terrain afin de combattre les violences conjugales, la documentation, l’identification et la prise en charge des violences conjugales restent hétérogènes et présentent des carences.

Pour mieux comprendre ce fléau, identifier les manques, les points non-consensuels et proposer des leviers d’action, il est indispensable d’aborder les violences conjugales à travers quatre grandes dimensions : la dimension épidémiologique et sociale, la dimension médico-psychologique, et la dimension politique et sa traduction par la dimension légale.

Objectif : Le 4 mars 2021, de 10h à 16h, nous souhaitons appréhender ce phénomène en nous axant sur le professionnel de santé, en tant qu’acteur privilégié de la détection et de la prise en charge à la fois des victimes et des auteurs de violences conjugales. C’est donc à travers le prisme de ces quatre dimensions que nous tenterons de faire un état des lieux du rôle que joue et pourrait jouer le professionnel de santé dans la détection et la prise en charge des violences conjugales, ainsi que les évolutions légales qui permettraient d’accompagner ce rôle.

Séminaire interdisciplinaire organisé par des doctorants du Réseau doctoral en santé publique : Salam ABBARA, Wendy BIJOUX, Ramchandar GOMAJEE, Timothy JAMES, Pierre KARAPETIANTZ

PROGRAMME DE L’ÉVÈNEMENT

10h : accueil des participants

10h10 – 11h50 : Interventions : Épidémiologie sociale, cadre légal et place des soignants dans la détection : regard croisé sur les violences conjugales

Modération : Timothy James

  • Les avancées de la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales –
    Bérangère COUILLARD, Députée 7ème circonscription Gironde et rapporteure du texte à l’Assemblée nationale
  • Épidémiologie sociale des victimes de violences conjugales 
    Thomas LEFEVRE, MCU-PH médecine légale
  • Épidémiologie sociale des auteurs de violences conjugales 
    Éric MACÉ, Professeur de sociologie à l’Université de Bordeaux
  • Les outils et les obligations du professionnel de santé 
    Ana ZELCEVIC-DUHAMEL, Maître de conférences HDR à l’Université de Paris
  • Bonnes pratiques dans le signalement : le rôle du soignant 
    Marie-Pierre GLAVIANO-CECCALDI, Vice-présidente du Conseil national de l’Ordre des Médecins et Présidente du Comité national des violences intrafamiliales

12h – 13h : Table ronde 1 : Quelles évolutions pour le rôle des soignants dans la détection des violences conjugales et le déclenchement du levier répressif ?  

Modération : Wendy BIJOUX et Ramchandar GOMAJEE

  • Le rôle grandissant des pharmaciens –
    Alain DELGUTTE, Membre du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens
  • Vers un renforcement du rôle du professionnel de santé ? 
    Ghada HATEM-GANTZER, gynécologue obstétricienne, Médecin-Chef de la Maison des Femmes de l’hôpital de St-Denis
  • Débat avec la salle et les intervenants

13h – 14h : Pause déjeuner

14h – 15h50 : Table ronde 2 : Le professionnel de santé dans la prise en charge des victimes et des auteurs de violences conjugales

Modération : Salam ABBARA et Pierre KARAPETIANTZ

  • La prise en charge médicale des pathologies des victimes induites par les violences conjugales –
    Liliane DALIGAND, 
    Professeure émérite de médecine légale et de droit de la santé à l’université Lyon I, psychiatre des hôpitaux au CHU de Lyon, responsable des urgences psychiatriques et d’une unité d’accueil de victimes
  • Le volet social au sein du parcours de soins  –
    Sévérine BARDET, Assistante sociale à la Maison des Femmes de l’hôpital de St-Denis
  • Pour une meilleure prise en charge des victimes –
    Françoise BRIE
    , Directrice de la Fédération Nationale Solidarité Femmes
  • L’accompagnement des victimes hors du parcours de soins et la prise en charge médico-sociale des auteurs de violences –
    Isabelle ROME, Haute-fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes au Ministère de la Justice et ancienne Présidente de Cour d’assises
  • L’accompagnement des auteurs de violences vers la réinsertion –
    Frédéric LAUFERON, Ancien directeur général de l’Association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale
  • Débat avec la salle et les intervenants

15h50 : Conclusion 

Le programme détaillé du séminaire est également téléchargeable ici.

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« URBANISME ET SANTÉ » UNIVERSITÉ DU GÉNIE URBAIN | 2-4 mars 2021 | Dématérialisé

Colloque/Conférence

Urbanisme et Santé, Transition ou Effondrement ?

Après une première matinée s’étant tenue le 18 novembre 2020, la deuxième et dernière partie de l’Université du Génie Urbain de l’EIVP se tiendra les après-midis des 2, 3, et 4 mars 2021 prochain en ligne.

UNIVERSITÉ DU GENIE URBAIN DE L’EIVP :  2ND PARTIE LES 2, 3 ET 4 MARS 2021

Cette seconde partie, nourrie de premiers enseignements tirés de la crise sanitaire du Covid-19, abordera des pistes et hypothèses de travail pour penser un changement de trajectoire, imaginer les conditions d’une transition conciliant ville durable et santé urbaine, éco-urbanisme et santé environnementale. L’expérience récente de Paris et de la région parisienne pendant la crise sera interrogée. Une table ronde tirera quelques enseignements et esquissera des pistes futures de recherche et d’action.

Ce programme a été élaboré par : Youssef Diab (UGE / EIVP), Bernard Landau (EIVP), Albert Levy (RES) et les conseils avisés d’Agnès Lefranc (Ville de paris), Natacha Monnet (ADEME) et d’Elsa Martayan (ancienne directrice du GUAPO).

Programme de la deuxième partie / Inscription

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Culture et Santé – Vers un changement des pratiques et des organisations ?

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