Flux d'actualité

PROMOTION DE LA SANTÉ, UNE ÈRE NOUVELLE ?

La promotion 2017 « Johnatan Mann » des MISP organisent avec l’EHESP, une soirée sur le renouveau de la promotion de la Santé.

Mann

Vendredi 25 janvier 2019 | 18H45 | Ministère des Solidarités et de le Santé | 14 Av. Duquesne, 75007 Paris

Inscription | Programme | Qui est Johnatan Mann ?

70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme

espace ethique

L’Espace éthique Île-de-France s’engage à travers 5 événements publics pour affirmer les valeurs du soin et de l’accompagnement

Agenda


 

– Colloque Alzheimer & droits de l’Homme- Hôpital Européen Georges Pompidou 
Lundi 10 décembre 2018 – 9h-12h30. Inscriptions ici

– Colloque Droits de l’Homme, vulnérabilités et inégalités : Quelles valeurs, quels engagements dans l’accompagnement et le soin ? – Hôpital Européen Georges Pompidou
Lundi 10 décembre 2018 – 14h-17h30. Inscriptions ici

– Rencontre-débat : Éthique et maraude, engagements et droits de l’Homme- L’Arche d’Avenirs, Espace Solidarité Insertion,113, rue Regnault, 75013 Paris
Mardi 11 décembre 2018 – 18h30-20h30. Inscriptions ici 

– Les droits de l’Homme au défi des nouveaux territoires de la bioéthique- Assemblée Nationale, Salle Colbert 
Mercredi 12 décembre 2018 – 9h-12h30. Inscriptions ici 

– Colloque : Droits de l’Homme et valeurs de solidarité- Conseil régional d’Île-de-France, Saint-Ouen
Vendredi 14 décembre 2018 – 13h30-18h. Inscriptions ici


Plus d’informations ici

 

Actualités – Décembre 2018

2015 11 24 News

Actualités en santé publique :

Semaine Mondiale du Bon Usage des Antibiotiques

            Menace croissante pour la santé mondiale, la résistance aux antibiotiques ou antibio-résistance dénombre annuellement près de 700 000 victimes.

            À l’occasion de la semaine mondiale pour le bon usage des antibiotiques, l’OMS/Europe s’est associée au FAO et à l’OIE afin d’inciter les pouvoir publics à adopter l’approche One Health.

            Partant du principe que la majorité des maladies humaines sont d’origine animale, cette approche multisectorielle vise à la conception et la mise en œuvre d’un cadre politique, législatif et de recherche afin de mettre en collaboration plusieurs secteurs en vue d’améliorer les résultats en matière de Santé Publique.

Les enjeux actuels sont de plusieurs natures :

  • Les antimicrobiens sont largement utilisés dans la production animale, pour favoriser la croissance ou pour prévenir les infections. Cette surconsommation d’antimicrobiens peut entraîner une pharmaco-résistance accrue.
  • Les mêmes classes d’antimicrobiens sont souvent utilisées chez l’homme ainsi que chez les animaux destinés à l’alimentation.
  • La chaîne alimentaire constitue une voie importante de transmission des maladies, et nécessite une surveillance et une coordination étroites afin de prévenir leur propagation.

Face au défi que représente l’antibio-résistance, il est plus que jamais nécessaire de coordonner les interventions de manière multidisciplinaire.

Sources:OMS Europe, Santé publique France (en partenariat avec l’ANSM) et l’ANSES

Rapport de la Cour des comptes sur le virage ambulatoire du système de santé

            Pour un nombre croissant d’interventions, les progrès techniques et organisationnels rendent possible une prise en charge de jour à l’hôpital, en améliorant la qualité des soins et le confort des patients et en mobilisant moins de ressources qu’une hospitalisation conventionnelle. Ce mode de prise en charge, dite ambulatoire, permet généralement une récupération plus rapide du patient et une réduction des risques associés aux soins.

            Si l’objectif d’un développement du mode ambulatoire s’est affirmé au début des années 2000, la Cour a souligné dans son rapport sur la sécurité sociale de 2013 le manque d’impulsion donnée par les pouvoirs publics à l’essor de la chirurgie ambulatoire, malgré l’ampleur des économies qui pourraient en résulter pour l’assurance maladie. Par la suite, elle a fait valoir que le développement de la chirurgie ambulatoire, désormais engagé, s’accompagnait d’une substitution trop lente à l’hospitalisation conventionnelle avec nuitée

            La notion plus large de « virage ambulatoire » comme ambition des politiques de santé n’a quant à elle que récemment émergé, à l’occasion des débats préparatoires à la stratégie nationale de santé en 2013, puis à la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016. Elle recouvre deux aspects distincts : d’une part, une réduction des hospitalisations conventionnelles au profit d’hospitalisations de jour ; d’autre part, la substitution de soins médicaux et paramédicaux en ville à des prises en charge réalisées à l’hôpital, soit parce que le séjour hospitalier a été évité, soit parce qu’il a été raccourci, mais accompagné d’un suivi organisé en ville. Dans tous les cas, les patients doivent bénéficier d’une qualité au moins égale de prise en charge.

            Dans le cadre de la stratégie nationale de santé 2018-2022, les pouvoirs publics ont affirmé l’ambition de porter à 70 % en 2022 le taux de chirurgie ambulatoire et fixé un objectif de 55 % de séjours hospitaliers de médecine en ambulatoire à cette même échéance.

            Dans le prolongement de ses précédents travaux, la Cour a examiné le développement des prises en charge ambulatoires à l’hôpital, ses incidences sur les capacités hospitalières et les dépenses d’assurance maladie, ainsi que les conditions à réunir pour faire du virage ambulatoire un outil de transformation de l’offre de soins en ville comme à l’hôpital.

            Le virage ambulatoire est engagé à l’hôpital en chirurgie, mais encore trop peu en médecine ; il a un impact incertain sur les dépenses de santé. Pour devenir un réel levier de transformation du système de santé au bénéfice des patients, il appelle des actions de plus grande ampleur des pouvoirs publics pour réorganiser l’offre de soins médicaux, en ville comme à l’hôpital.

Sources : Cour des comptes

Traitements contre Ebola : premier essai contrôlé randomisé en République démocratique du Congo

            Alors que l’épidémie d’Ebola sévit actuellement en République démocratique du Congo et particulièrement au Nord-Kivu et dans l’Ituri, le ministère de la santé de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé la mise en place d’un essai contrôlé randomisé afin d’évaluer l’efficacité et l’innocuité des médicaments utilisés dans le traitement des patients infectés par le virus Ebola dans le cadre d’une initiative de l’Organisation mondiale de la Santé.

            Depuis le début de l’épidémie, 412 cas suspects ont été recensés dont 365 confirmés, d’après le ministère de la santé de la RDC.

            « Alors que toute notre attention vise à mettre un terme à cette flambée, le lancement de l’essai contrôlé randomisé en RDC est une étape importante en vue de trouver un traitement contre le virus Ebola qui sauvera des vies», a déclaré le Directeur général de l’OMS.

            L’essai actuel est coordonné par l’OMS, dirigé et parrainé par l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de la RDC, en partenariat avec le Ministère de la santé, le NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases et l’alliance ALIMA (Alliance for International Medical Action).

Source : OMS

Rapports / avis / articles d’intérêt :

Publications de journaux :

Newsletters :

Chaire de santé publique au collège de France : Arnaud Fontanet

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En 2019, une chaire annuelle de santé publique sera inaugurée par le professeur Arnaud Fontanet, directeur du laboratoire d’Épidémiologie des Maladies Emergentes au CNAM.

Comme il se doit, le professeur Fonanet prononcera sa leçon inaugurale le 31 janvier 2019. Au cours de l’année il abordra les pandémies contemporaines de l’hépatite C au virus Zika.

Plus de renseignements sur le site du collège.

MOOC : Santé publique et système de santé : transitions et transformations

Depuis le 19 novembre 2018, étudiants, professionnels et toutes les personnes intéressées par les problématiques et évolutions de la santé publique et du système de santé français peuvent s’inscrire au nouveau MOOC de l’EHESP qui débutera le 17 janvier 2019. Accessible gratuitement depuis la plateforme France Université Numérique, cette nouvelle formation en ligne compte déjà plus de 1000 inscrits.

Découvrez le programme détaillé du MOOC SUR FUN

Save the date… SeGaMed 2018 Nov. 30th – Dec. 1st Nice, 06, FR

Pour la 7ème année consécutive, la faculté de médecine de Nice organise le colloque international SeGaMed (http://segamed.eu) les 30 novembre et 1er décembre 2018. Le fil conducteur de cette année sera « de l’innovation à la diffusion » en prenant appui sur la mise en place du service sanitaire pour les étudiants de L3 en médecine, pharmacie, odontologie, sages-femmes, kinésithérapeutes.

Les inscriptions se font en ligne.

WORKSHOP January 2019: JOINT MODELS and new statistical challenge of IMMUNIOTHERAPY in cancer studies

Ce workshop aura lieu les 24 et 25 janvier 2019 à Bordeaux, demandez le PROGRAMME.

EPICLIN 2019 / 26emes Journées des statisticiens des CLCC

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Le comité scientifique des 13èmes conférences francophones d’Epidémiologie clinique (EPICLIN2019) et des 26èmes journées des statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer (CLCC) (15 au 17 mai 2019 Toulouse) dévoile les orateurs invités :

– François Alla. Université de Bordeaux
– Thomas Jaki. Lancaster University.
– Julien Mancini. Université de Marseille
– Karel Moons. Julius Center for Health Sciences and Primary Care. Utrecht
– Philippe Teissier. Université de Nantes.
 

La soumission des résumés est ouverte. Les communications peuvent concerner tous les domaines de la biostatistique et de l’épidémiologie clinique. Une attention particulière sera portée à la thématique « La recherche clinique à l’ère de la médecine 4P ».

Toutes les propositions de résumés pour communication orale ou affichée seront à soumettre uniquement par voie électronique en utilisant le site du congrès.

 
La date limite de soumission des résumés est le 31 décembre 2018.

SANTÉ ET BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL, RÉALITÉ OU UTOPIE ?

Sante bien etre travail
Jeudi 6 décembre de 8h30 à 16h30
Immeuble Jacques Chaban-Delmas – Salle Victor Hugo
101, rue de l’Université – 75007 Paris

Travailleurs indépendants, salariés de petites ou grandes entreprises, quel accès à la santé et au bien-être ? Quels engagements du dirigeant pour quels résultats ? Quelle frontière entre la responsabilité individuelle et collective ? Peut–on réellement concilier voire réconcilier santé, bien-être et performance ?

> Consultez le programme de la journée en cliquant ici

> Inscrivez-vous en ligne
(obligatoire et dans la limite des places disponibles)

 

Communiqué

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 Le médecin de santé publique, un professionnel indispensable à l’atteinte des objectifs de “ma santé 2022”


Les grandes trajectoires de la transformation de notre système de santé, visant à améliorer la pertinence des prises en charge dans une logique de parcours organisés dans les territoires, ont été présentées le 18 septembre dernier par le Président de la République et les ministres des Solidarités et de la Santé et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Au-delà des dispositifs de coordination et des changements structuraux envisagés, la place et la formation des professionnels de santé sont interrogées.

Parce qu’il est déjà formé à diagnostiquer les problèmes de santé d’une population, à mettre en œuvre les interventions nécessaires et à en évaluer l’impact, tout en optimisant l’utilisation des ressources disponibles, le médecin spécialiste de santé publique apparaît comme un professionnel indispensable à l’atteinte des objectifs de “ma santé 2022”. Placé à l’interface entre les acteurs du soin, de l’action publique et de la société civile, du fait de sa polyvalence et de sa capacité d’adaptation, le médecin de santé publique participe au décloisonnement du système de santé.

1/ Le médecin de santé publique mobilise professionnels et usagers pour favoriser la qualité et replacer le patient au cœur du soin. Expert de la qualité des soins et de leur sécurité au service des patients, il travaille à inclure l’usager dans l’évaluation et l’amélioration de la pertinence de sa prise en charge, s’inscrivant pleinement dans une démarche de démocratie sanitaire.

2/ Acteur du décloisonnement, le médecin de santé publique s’intègre dans un collectif de soins au service des patients. Avec les différentes parties prenantes, le médecin de santé publique élabore un diagnostic territorial de santé permettant de structurer avec cohérence la prise en charge de la population sur un territoire, tant en ville qu’à l’hôpital. Il fait le lien entre les différents acteurs de la santé impliqués sur ce territoire et contribue ainsi à rapprocher les professionnels du sanitaire, du médico-social et du social, les institutionnels, les associatifs et les élus. Il facilite l’implication des professionnels de la ville dans les dispositifs d’exercice coordonné tout en favorisant leur articulation avec les professionnels des groupements hospitaliers de territoire (GHT), dans le but d’optimiser les parcours de soins. Enfin, il contribue à l’évaluation de l’ensemble des organisations mises en place et à la rationalisation des ressources engagées. Il permet ainsi d’inscrire durablement les politiques de santé sur le territoire.

3/ Un cadre d’exercice territorial de médecin de santé publique doit ainsi être formalisé afin de répondre au mieux aux enjeux de la santé de demain. Sous la forme d’une pratique facilitant la fonction d’interface, ce cadre doit se déployer selon trois dimensions :

  • l’action en santé publique, avec l’élaboration, le pilotage et l’évaluation de projets de santé territoriaux globaux, cohérents, impliquant tous les acteurs, professionnels et usagers, au sein des différents dispositifs (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé – CPTS, GHT …) ;
  • l’aide à la décision en santé publique, avec l’apport de son expertise à l’échelle collective pour assurer l’amélioration de la santé de la population ;
  • la recherche structurée en santé publique, tant en organisation et qualité des soins qu’en prévention et promotion de la santé.

CLISP (Collège de Liaison des Internes de Santé Publique) contact@clisp.fr

SNSP (Syndicat National des médecins spécialistes de Santé Publique) president@snsp.org

AISP (Alumni de l’Internat de Santé Publique) contact@ancien-interne-santepub.fr